Quelques infos sur l'auteur et son âge mental.
Je navigue depuis pile 50 ans cette année (2012). Ma formation de base est électronichien puis hydraulichien, puis concepteur d'instruments en spectrométrie et ensuite développeur informatichien à son compte et enfin... RETRAITE!
J'ai également sévis assez longtemps dans des chantiers de prospection pétrolière, pour pouvoir prétendre au titre de mécanichien honoraire. (Ouah!...Ouah!).
Fin du préambule.
Il était strictement dans son état d'origine de sortie du chantier sauf, un bi-data Speedo/Sondeur avait été rajouté ainsi qu'un un anémo Target Nasa. La nav était complétée par un GPS Valsat 02L et un autopilot Machin 2000, pour lequel la notice spécifiait : "Craint l'humidité".
Je pense que ceux qui l'ont conservé bien au chaud dans leur salon n'ont jamais eu à s'en plaindre. Pour les autres, dont je suis, la corrosion par l'eau de mer allait bon train. J'ai pu le réparer une fois en plein milieu du golfe de Gascogne, en resoudant un à un les fils émaillés du fluxgate. La panne suivante a montré une oxydation importante du circuit imprimé multi-couches ce qui l'a comdamné définitivement.
J'avais été surpris au démontage, de voir que le stator du moteur électrique était simplement en acier doux embouti sans aucune protection de peinture ou vernis.
Dès lors, cette enveloppe se corrodait allègrement. Même punition pour le Valsat où l'on pouvait voir l'oxydation des pistes du C.I.
Depuis je remporte au chaud toute l'électronique lorsque je ne suis pas à bord pour plusieurs semaines. C'est un peu fastidieux je reconnais, mais la tranquilité d'esprit se paye.
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